Depuis la création du RQSHA en 2009, notre objectif principal a été d’augmenter nos connaissances sur le suicide et les domaines connexes. Notre réseau a eu un impact clair au Québec en augmentant la capacité de recherche, en promouvant la recherche sur le suicide et les troubles associés, tels que les troubles des substances et troubles de comportement liés à de hauts niveaux d’impulsivité et d’agressivité, et en augmentant la productivité et l’impact scientifique de la communauté de recherche.
Nos activités sont centrées sur :
- L’amélioration de la compréhension des mécanismes moléculaires, génétique-environnementaux, cognitifs et développementaux responsables de la vulnérabilité aux troubles de l’humeur, aux troubles de l’utilisation des substances et du suicide;
- L’intégration de la recherche translationnelle dans nos modèles afin de valider certaines théories sur les interactions de divers facteurs et leur impact sur le risque suicidaire;
- Maintenir le soutien d’infrastructures uniques et à accès-ouvert:
- La Banque de cerveaux Douglas-Bell Canada, une plateforme unique qui fournit des tissus de cerveau de haute qualité aux communautés scientifiques de neuroscience et de santé mentale au Québec et à l’international;
- La plateforme d’analyse des services en suicide repose sur une collaboration avec le Système de surveillance des maladies chroniques de l’INSPQ qui nous donne accès ‘de facto’ à un registre de tous les cas de suicide au Québec depuis 1996 (plus de 20,000 cas), à des informations sur les diagnostics de troubles mentaux et de troubles d’utilisation des substances et l’utilisation des services.
- La plateforme de régulation sociale de d’analyse du suicide, une base de données tenue au Centre d’histoire de régulation sociale de l’UQAM, rassemble des rendus de justice, des rapports du Coroner et des documents associés aux cas de suicide répertoriés, de 1763 à 1986 (plus de 12,000 dossiers constitués jusqu’ici);
- La plateforme de Base de données de génotypage des enfants de l’ÉLDEQ et de l’ÉJNQ, permettant de suivre deux grandes cohortes longitudinales du Québec;
- Améliorer la compréhension des facteurs associés avec la réussite du traitement des troubles de l’humeur, identifier des biomarqueurs potentiels et soutenir les nouvelles avenues de traitement médical et psychosocial;
- Cibler l’intersection entre les troubles d’utilisation des substances et le suicide en identifiant des facteurs associés au risque augmenté de suicide chez les individus ayant des troubles d’utilisation des substances, qu’ils soient biologiques, développementaux, cliniques, ou au niveau des services et des politiques; évaluer le rôle des troubles d’humeur comorbides; développer de nouvelles avenues de recherche et de traitement;
- Améliorer notre compréhension du suicide autochtone au Québec;
- Identifier et discuter des problématiques éthiques soulevées par le travail du réseau;
- Développer un axe de recherche concentré sur les dépendances, en particulier étant donné la récente légalisation du cannabis, un groupe dédié à l’étude des effets des troubles de consommation est d’une pertinence particulière pour notre réseau
- Promouvoir et faciliter le mentorat des professionnels de la santé en devenir pour nourrir le développement de futurs chercheurs cliniciens en troubles de l’humeur et de substances et en recherche sur le suicide;
- Soutenir la mobilisation des connaissances en recherche et des meilleures pratiques des partis intéressés, y compris les partenaires dans la communauté et les groupes d’intérêt spécialisés.